"Une belle action: découvrir la richesse de chaque aujourd'hui en apprenant à écouter son cœur…"
c'est du Elisabeth Kübler-Ross EKR .. magnifique
Nous savons , j'y crois, au plus profond de nous, qui nous sommes vraiment.
Je suis persuadée que si nous sommes sur terre, c'est pour assimiler quelque chose et recevoir des enseignements qui nous concernent. Nous ne sommes pas des cellules sans dessein.. A nous de
trouve lequel .. c'est le sens de notre vie. Notre chemin de vie est semé d'embûches, d'épreuves ,plus ou moins importantes, et variables en nombre mais jamais au -dela de nos capacités.
Rose Kennedy le sous- entendait quand elle disait que le Bon Dieu ne nous envoyait que les épreuves que l'on pouvait supporter - et en épreuves , elle s'y connaissait. Et sans
faire intervenir le Bon Dieu - chacun ses convictions - , il m' est certain qu'il existe une puissance, un créateur, une conscience ,une énergie qui nous anime ..
Nos leçons de vie concernent : l’amour, la peur, le temps, le pouvoir, le deuil, le bonheur, la relation à l’autre et
l’authenticité.
Je m'arrête à l'authenticité sur laquelle je travaille en ce moment.
Qui suis-je ? Suis-je cette mère de 4 enfants ? Suis-je la fille de mes
parents ? Suis-je ce professeur ? mes diplômes ? Suis-je cette épouse ? Suis-je cette amie ? Cette maladie ? Ce défaut ? Cette expérience ?…. Non, rien de tout cela! Car tout cela peut changer…
je crois qu’il y a en moi - comme en l'autre - quelque chose d’immuable - Est-ce le Soi ?- que j’emporterais avec moi dans la mort.
EKR appelle cela « l’authenticité innée ».. C’est beau..
Les enfants connaissent cette authenticité.. Et parait- il, les mourants. Est-ce seulement à ces deux extrémités de vie que nous serions nous-mêmes ? Il est surement possible de découvrir avant,
notre Etre , de se débarrasser de nos cuirasses, conditionnements, de toutes ces entraves qui nous empêchent d’exprimer ce que nous sommes vraiment.
Nous avons endossés à notre insu souvent, des personnalités qui ne nous appartiennent pas du style « comporte -toi comme une bonne fille », « sois courageuse », « un bon père doit se
comporter ainsi » , «cela ne se fait pas chez nous » et ainsi de suite … mais toutes ces personnalités ne sont pas nous, elles sont le résultats d’un conditionnement.. Rien ne justifie ce
mensonge, cette fausseté.
Avoir le courage d’être soi même, oser affirmer ses différences par rapport à ses pairs et pères, oser risquer de ne plus être aimé , de ne plus être celui ou celle que l'on croyait ..
Admettre son côté négatif, assumer ses faiblesses, son côté inquiétant
sans le nier. EKR disait que nous avons tous un Gandhi et un Hitler en nous.. Je dirais un Mister Hyde et un Docteur Jekyll.. Se voir comme parfait est se mentir. Les rôles, les étiquettes,
les masques que nous avons ajustés nous sont utiles ou l’ont été, un temps, mais deviennent très vite néfastes. Certains revendiquent le rôle de bon fils, du sauveur de l’humanité
ou de sa famille, de pacificateur, du merveilleux patron, du gentil et même du méchant .. mais ce n'est pas eux. Reconnaitre les parties grises de sa personne est le premier acte
courageux, ensuite faire le deuil de ses rôles qui ne nous correspondent pas et travailler à apprendre , assimiler les, nos leçons.
Lorsque nous avons réussi une belle prestation, que le bulletin du dernier est excellent, que nous avons passé une super soirée, que nous sommes amoureux, qu’il fait beau… nous avons
l’impression que nous sommes une bonne personne, un héros. A contrario, lorsqu’il pleut, que nous avons manqué notre train, loupé le soufflé, nous nous sommes disputé avec notre conjoint.. Nous
nous voyions comme un loser.. Et pourtant, nous sommes la même personne ??
Lorsque nous serons arrivés à nous débarrasser de ces extérieurs, nous découvrirons notre MOI.
Je fais attention à ne pas me définir par ce que j’ai ou je fais.. J’essaie de me définir
et les autres aussi , par l’être.. Je suis, il est.. et non, j'ai, il a..cela me semble plus
correspondre à l'Etre - déja rien que par l'auxiliaire
Je me détermine également par ce que je dois faire et très peu par ce que je veux faire .. Stigmates de mon éducation, j’ai du mal à dire « je veux » .. Une de mes
maximes - je la transmute maintenant en égalité - était « avoir des devoirs avant que d’avoir des droits » .. Et mes parents m’ont appris qu’une petite fille bien élevée ne disait pas « je
veux » - seul le roi dit « nous voulons » lol
Je tente d’acquérir cette liberté de faire ce que je veux, ce que j’ai envie - dans le respect de mes valeurs - les miennes - et des autres . Pour être moi. J’ai commencé par petite
touche… à imaginer ce que je ferais s’il n’y avait personne pour me juger, si personne ne me voyait, si cela ne prêtait pas à conséquence.. si je n'avais pas peur..
Essayez, c’est super édifiant et tellement libérateur du regard des autres..qui somme toute, sont des barreaux de prisons … à la découverte de mon authenticité innée..