Gandhi disait : « Commencez par changer en vous ce que vous voulez changer autour de vous »
Selon les psy et coachs de tout bord , notre faculté à changer conditionne notre bien-être.. je suis effarée lorsque j'entends quelqu'un dire « je suis comme ça » ou « j'ai toujours fait comme cela » ou pire « à mon âge, je ne changerais plus » .. que de constats d'impuissance et d'immobilisme... ou quelle peur.. car en se « contentant » d'être ainsi – surtout lorsque cela amène de l'inconfort, des peines, des embuches - cela rassure car ça au moins , nous connaissons.
Je sais par expérience que sortir de ses schémas est ardu et que c'est un vrai travail . Comment conduire avec succès, ces ajustements ou ses changements ? Marc Twain disait : « on ne se débarrasse pas d'une habitude en la flanquant par la fenêtre; il faut lui faire descendre l'escalier marche par marche » Cela donne déjà une belle idée du travail à entreprendre.
Telle Zizi Jeanmaire, descendons cet escalier avec style et panache !
La première marche ? PRENDRE CONSCIENCE.
J'ai pris conscience que les compliments sont importants; pour mes parents, réussir était normal, vaincre sans gloire était un leitmotiv.. J'ai pris conscience des bienfaits des compliments .. alors, je m'efforce de saisir toutes les occasions pour en faire...
La prise de conscience est le premier pas vers le changement. Cependant, il existe une foule de situations où j'ai bien conscience de la situation mais je ne peux tirer les conséquences pourtant logiques .. Vous connaissez les bonnes résolutions ? Pourquoi sont elles si difficiles à tenir ? Vous avez une foule d'exemples qui surgissent.. oui, à chaque rentrée, chaque nouvelle année.. nous nous battons la coulpe et nous promettons de faire ceci ou cela.. et quelques semaines, quelques mois au plus, quid de ces belles résolutions ? Rien, le plus souvent !
Il semble que ces prises de conscience soient guidées par l'émotion, pas par raison, dans la hâte, sans réflexions approfondies. Nos objectifs sont flous ou trop ambitieux. Même si le désir de changer est sincère, la motivation est fragile et se brise.. vient le découragement, puis l'abandon!
Parfois, encore plus radical, nous « tuons dans l'œuf » , l'idée de changement car l'objectif semble trop dur.. alors nous minimisons le problème pour le rendre vivable et acceptable .. mauvaise pioche, car car le problème même amoindri est toujours là!
Les ennemis du changement sont: le flou du problème, des objectifs, du chemin à emprunter, des moyens..
Deuxième marche: ENONCER PRECISEMENT LE PROBLEME
Par exemple, « je voudrais être plus optimiste » ne suffit pas pour définir l'objectif. Il est nécessaire pour ce faire, de rester centré sur soi et le problème, pas par rapport aux autres (que vous ne pouvez changer , mais j'ai remarqué que les autres changent lorsque nous- même changeons... car ils s'adaptent à notre nouveau SOI ), à l'environnement, au passé. Et surtout abandonner sans vergogne, nos compagnons JOREDU, JOREPU, JORESU...
Se poser les bonnes questions :
- quelles sont les circonstances de survenue de ce sentiment ? Où et quand, avec qui se manifeste- t-il ? Comment vous comportez -vous ? Que pensez -vous des autres à ce moment-là ?