Je trouve difficile de faire des demandes... Je suis
adepte de la non-demande - comportement acquis dans la petite enfance ? - je n'ose demander, je crains de gêner, de parâitre envahissante, incompétente, inadaptée... cela me fait penser aux
enfants lorsqu'ils passent par le stade du " TOUT SEUL", j'en suis restée là ?
Demander est l'une des 4 options à notre disposition pour établir une communication, pour nourrir et tonifier une relation*. Selon Jacques Salomé , établir une relation suppose d'être capable de demander, de donner, de recevoir ou de refuser.
J'apprends à gérer mon système de demandes..
J'ai le "droit"- que je n'aime pas ce mot. .- disons alors, je peux choisir de faire des demandes, et j'ai aussi à m'interroger à chaque fois, sur le sens de ma demande.. est ce que cette demande est axée sur moi avec une attente, un désir, une interrogation, une inquiétude ou un besoin???
Est ce une demande tournée vers l'autre, pour vérifier son amour, son écoute, le mettre en difficulté, pour constater un manque ou le confronter à ses limites??
En cherchant à répondre à ces questions, je me respecte et je respecte l'autre. J'entends bien que je suis responsable de ma demande, l'autre est responsable de ses réponses.. Fils - benjamin lui ose tout! il demande tout et souvent il obtient! fille-ainée - tient elle de sa mère? ne demande rien.. et "jalouse " quelque peu l'audace de son frère qui obtient ce dont elle se prive... Quand mes élèves sont anxieuses en disant "je n'ose pas vous demander", je leur réponds- faites ce que je dis, pas ce que je fais?- de vérifier ce qu'elle risque en demandant .. que la réponse soit négative, qu'elle ne corresponde pas à leur attente?? Lorsque nous faisons une demande, nous devons prendre le risque de la réponse qui viendra de l'autre... Sinon, ce n'est pas une demande ouverte, c'est une exigence: que l'autre me satisfasse, ne me deçoive pas.
J'aspire à ce que ma demande soit satisfaite ou entendue et mon seuil de tolérance à la non-réponse ou face au silence est très bas. Je souhaite, une confirmation, un retour de celui à qui j'ai adressé une demande...
Peut- il arriver que cette personne n'ait pas la disponibilité pour me répondre, ou ne souhaite pas donner suite, n'envisage pas de confirmer mon envie de relation ou même souhaite rester à distance ou rompre?
Ce silence est une violence faite au demandeur, qui se sent nié, impuissant et blessé par cette absence de réponse.. oui, je le ressens ainsi, je suis démunie, vulnérable face à ce mutisme de celui que j'ai interpellé par une demande qui , pour moi, est une urgence.
Mon erreur est d'entendre ce silence comme un rejet ou une négation de moi-même! j'ai déja identifié cette blessure de rejet..j'y travaille
Cela suscite aussi chez moi des sentiments ambivalents: désir de relancer, peur de me confronter à une nouvelle frustration, souhait de réponse fort et malaise face à l'incertitude de la recevoir, espoir que si j'insiste ,j'aurais tout de même une réponse, déception face au refus...
Que faire? me demander comment je formule mes demandes? est ce qu'elles sont vécues comme une intrusion, une violence dans l' intimité? un forcing?
J'ai découvert au fil de mes lectures que le non-demandant pense à la place de l'autre que sa demande ne présente aucun intérêt, que l'autre va penser qu'il exagère, qu'il est impertinent d'oser demander cela...
Le principal malentendu entre demandant et répondant serait la disparité des attentes. Peut être faudrait il préciser l'enjeu avec la demande? Et avec la réponse, préciser qu'elle ne vise pas le demandant?
A cela s'ajoute le pouvoir que nous laissons aux autres de dire NON, surtout si nous sommes des adeptes invétérés du OUI même quand nous pensons NON.. et cela, c'est une autre histoire..
Demander est l'une des 4 options à notre disposition pour établir une communication, pour nourrir et tonifier une relation*. Selon Jacques Salomé , établir une relation suppose d'être capable de demander, de donner, de recevoir ou de refuser.
J'apprends à gérer mon système de demandes..
J'ai le "droit"- que je n'aime pas ce mot. .- disons alors, je peux choisir de faire des demandes, et j'ai aussi à m'interroger à chaque fois, sur le sens de ma demande.. est ce que cette demande est axée sur moi avec une attente, un désir, une interrogation, une inquiétude ou un besoin???
Est ce une demande tournée vers l'autre, pour vérifier son amour, son écoute, le mettre en difficulté, pour constater un manque ou le confronter à ses limites??
En cherchant à répondre à ces questions, je me respecte et je respecte l'autre. J'entends bien que je suis responsable de ma demande, l'autre est responsable de ses réponses.. Fils - benjamin lui ose tout! il demande tout et souvent il obtient! fille-ainée - tient elle de sa mère? ne demande rien.. et "jalouse " quelque peu l'audace de son frère qui obtient ce dont elle se prive... Quand mes élèves sont anxieuses en disant "je n'ose pas vous demander", je leur réponds- faites ce que je dis, pas ce que je fais?- de vérifier ce qu'elle risque en demandant .. que la réponse soit négative, qu'elle ne corresponde pas à leur attente?? Lorsque nous faisons une demande, nous devons prendre le risque de la réponse qui viendra de l'autre... Sinon, ce n'est pas une demande ouverte, c'est une exigence: que l'autre me satisfasse, ne me deçoive pas.
J'aspire à ce que ma demande soit satisfaite ou entendue et mon seuil de tolérance à la non-réponse ou face au silence est très bas. Je souhaite, une confirmation, un retour de celui à qui j'ai adressé une demande...
Peut- il arriver que cette personne n'ait pas la disponibilité pour me répondre, ou ne souhaite pas donner suite, n'envisage pas de confirmer mon envie de relation ou même souhaite rester à distance ou rompre?
Ce silence est une violence faite au demandeur, qui se sent nié, impuissant et blessé par cette absence de réponse.. oui, je le ressens ainsi, je suis démunie, vulnérable face à ce mutisme de celui que j'ai interpellé par une demande qui , pour moi, est une urgence.
Mon erreur est d'entendre ce silence comme un rejet ou une négation de moi-même! j'ai déja identifié cette blessure de rejet..j'y travaille
Cela suscite aussi chez moi des sentiments ambivalents: désir de relancer, peur de me confronter à une nouvelle frustration, souhait de réponse fort et malaise face à l'incertitude de la recevoir, espoir que si j'insiste ,j'aurais tout de même une réponse, déception face au refus...
Que faire? me demander comment je formule mes demandes? est ce qu'elles sont vécues comme une intrusion, une violence dans l' intimité? un forcing?
J'ai découvert au fil de mes lectures que le non-demandant pense à la place de l'autre que sa demande ne présente aucun intérêt, que l'autre va penser qu'il exagère, qu'il est impertinent d'oser demander cela...
Le principal malentendu entre demandant et répondant serait la disparité des attentes. Peut être faudrait il préciser l'enjeu avec la demande? Et avec la réponse, préciser qu'elle ne vise pas le demandant?
A cela s'ajoute le pouvoir que nous laissons aux autres de dire NON, surtout si nous sommes des adeptes invétérés du OUI même quand nous pensons NON.. et cela, c'est une autre histoire..