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Je me rends compte que je n'ai pas publié la chronique sur le livre de Guy Corneau :REVIVRE que j'ai lu dès sa parution. Elle patientait dans les brouilons d'articles ;)) depuis le 12 février.. L'atelier que j'ai suivi ce dimanche avec Guy Corneau et Pierre Lessard "Vivre en santé" (où j'ai eu la joie de connaitre Martine Halizé une guérinaute) , me la rappelle.

 Guy pense que la maladie a un sens. Thierry Janssen l'affirme aussi dans "La maladie a-t-elle un sens ?" et bien d'autres. J'en suis convaincue aussi.

La maladie exprime la division , la fracture interne cachée derrière la face lisse que nous présentons. Ces attitudes  sont nos armures psychiques - des cuirasses comme les appellent Marie-Lise Labonté - qui nous protègent pour que nous ne soyons pas perturbés par nos blessures fondamentales. Notre personnalité est une adaptation à ces blessures.

 

Il est nécessaire de connaître nos blessures de fond qui ont motivé de telles armures pour libérer l'énergie emprisonnée.. C'est un travail de guérison et de retour à l'état d'union. 

Nous avons besoin  d'être reconnu pour combattre le vide et le néant lié au choc de l'incarnation; nous adoptons parfois, une conception à l'opposé de ce que nous sommes, mal situé par rapport à notre vrai nature, incapable de nous souvenir que nous faisons partie d'un tout dont nous n'avons jamais été séparé, nous souffrons: cela envoie un appel inconscient au malheur ou à la maladie qui indique que le bât blesse

Le déréglement d'un organe est lié à ce que nous n'avons pas pris le temps d'écouter le fracas intime , nous avons refusé le message , un peu comme si nous n'avions pas pris le temps d'ouvrir une lettre. Jung disait que nous sommes malades car nous ne sommes pas ce que nous étions appelés à être, parce que nous ne correspondons pas au potentiel créateur que notre inconscient abrite. Nous souffrons parce que nous ne sommes pas entrain de vivre ce qui nous rendrait heureux. C'est un appel auquel nous devons répondre et avons à réfléchir aux changements à mettre en place. Nous vivons pour exprimer la beauté de l'univers que nous portons en nous et qui nous entoure. Nous sommes comme ce bourgeon gorgé de vie qui va exploser au printemps , et exprimer tout son potentiel.


Durant notre vie ,nous avons vécu des milliers de renoncements ! posons -nous la question ! Combien de choses, de RDV avec la vie avons- nous manqués ? G.C. écrit que les milliards de cellules atteintes confesseraient le nombre de fois où nous avons dit NON à notre élan créateur !

Il explique toutes les actions qu'il a mené pour revenir en santé. Et pourtant ce n'était pas gagné ! cancer stade 4.. Il a utilisé l'acupuncture, l'homéopathie, l'énergétique, la visualisation, la méditation.. c'est drôle de voir dans son parcours tous ces professionnels à qui j'ai eu affaire en personne ou par professionnels formés à leur école  .. cela me rassure sur mon propre cheminement. Ce dont il retire le plus de bienfaits est la méditation et la visualisation. La visualisation "Dialogue avec les cellules " qu'il offre en téléchargement est superbe.

La dernière partie est consacrée à l'accompagnement des personnes en fin de vie: ce passage est très émouvant et m'a fait beaucoup de bien. Il raconte avec beaucoup de délicatesse ce qu'il a vécu en accompagnant Yanna, sa compagne morte d'un cancer du sein. Ce que je retiens , c'est que la personne malade, même très malade , a besoin de personnes qui vivent autour d'elle, qui rient, qui lui rappellent les bons moments, toutes les belles choses qu'il a faites, les expériences qu'il a menés.. pas de tête d'enterrement, de faux fuyants, de mensonges.. il est nécessaire de se dire aurevoir.

Récemment un ami chirurgien a perdu son papa d'un cancer du pancréas; j'ai trouvé très beau la façon dont la famille l'a accompagné, avec beaucoup d'amour. Le dimanche, ayant encore un peu de lucidité, toute la famille est venue lui dire au revoir.. puis il s'est endormi.. il est mort dans la nuit, entouré de tous les êtres qui lui étaient chers. J'avais vu un film il y a longtemps sur la fin de vie d'un homme jeune qui se mourait du sida: sa femme lors de son agonie, lui parlait, parlait.. elle lui racontait tous leurs bons moments, les moins bons aussi.. elle commentait les albums photos.. lui, même assoupi, fatigué,  j'en suis persuadée, entendait ces messages pleins de sa vie. 

Je vous encourage à lire ce livre, en santé ou non. Il est toujours temps de s'occuper de sa vie, de la Vie qui doit bouillonner en nous. C'est notre devoir, notre mission.

P.S. Si vous voulez lire cette chronique sur le livre de Guy Corneau; "il n'y a pas d'amour heureux

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