Je suis en cours de lecture - entre autres - du livre de Thomas D'Asembourg: "être heureux, ce n'est pas nécessairement confortable"
Un livre riche où je trouve beaucoup de pistes pour garder le bonheur, car il n'est pas toujours où on le croit, ni ce que l'on croit.. il est souvent dans le pré
Il y développe la notion de "double vaccin avec piqûre de rappel " anti-bonheur... Selon lui, ce sont des croyances que nous avons intégrés et qui nous empêchent d'être vraiment parfaitement heureux.. croyances que nous avons prises à nos parents, nos grands parents, enseignants lorsque nous étions très jeunes .
Mon double vaccin, est " sois la meilleure, sois la première, sois très active, toujours et encore " et " la vie n'est pas si simple" et la piqûre de rappel : " ne te plains pas , il y a des vrais malheureux "
Si je revivais ma vie, je ferais exactement les même choix.. mais je vivrais plus intensement le moment présent..
Je suis super Marielea .. du moins ,j'étais ! j'ai souvent eu l'impression que je vivais tout en doublage, c-à- d qu' étant toujours dans le FAIRE, dans l'agir, je vivais le moment présent ET le suivant par anticipation, en projection. Voulant que tout soit parfait, je ne profite pas de l'instant présent, active comme une abeille à FAIRE ! par exemple, notre mariage ! tout fut superbe, grandiose.. facile le cadre s'y prêtait bien: cathédrale orthodoxe de Nice, et .. enfin, bref, le grand mariage.. cependant, j'ai vécu ces moments comme dans le cauchemar - toutes proportions gardées- que quelque chose ne soit pas réussi... veillant à presque tout ! JE S'OCCUPE DE TOUT... quelle erreur... un peu de regret de ne pas avoir vécu vraiment ce merveilleux moment avec plus de présence à moi, aux autres ...
Vous vous dites que vous n'êtes pas ainsi ?? tant mieux , si vous savez être là, à l'instant ! cependant, faites un petit zoom arrière, voulez - vous ? lorsque vous recevez à diner, que vous vous agitez des fourneaux à la table, à veiller à tout, à ce que rien ne manque, que tout le monde soit bien, que vous déclinez gentiment l'aide de votre amie Manon, de votre mari... ah ! quelle soirée ! tout était exquis.. vous êtes vannée et heureuse.. tout est rangé, la porcelaine, le cristal, l'argenterie... tout le monde est ravi .. votre mari fière d'avoir une épouse si parfaite maitresse de maison.. mais, avez - vous eu le temps de discuter avec Pierre? pris le temps de rire avec Paul qui a tant d'humour ? demandé des nouvelles à Antoine sur son nouveau job ? non.. vous n'avez profité de rien , ni de personne.. même pas de votre merveilleux savarin ... mais , la satisfaction d'avoir réussi une belle soirée ! ce qui est déja bien pour vos êtres chers ! Vous voyez, vous aussi , vous avez reçu ce vaccin..
Je me donne parfois l'impression d'être comme ces jongleurs d'assiettes tournantes.. avec toujours plusieurs tâches à gérer et surtout à réussir.. JE S'OCCUPE DE TOUT ! tout est justifiable .. tout est important: je ne peux pas ne pas faire cela ? ni ceci ? et encore ceci ? ô c'est faisable! et encore une autre assiette mise en route... en plus des assiettes "normales" de gestion de la maisonnée.. du travail.. du chien.. mes amies .. mes vieux et jeunes voisins.. du sport.. des invitations .. la dernière expo... réunions... JE S'OCCUPE DE TOUT
L'habitude de la course, de cette action presque permanente gênent la présence à l'autre, à soi, à la vie.
Je me donne le droit - oh ! que je n'aime pas cela , les droits, je dis toujours que j'ai des devoirs avant d'avoir des droits.. - donc, je me donne le droit de conjurer le sort du double vaccin ! Je vais commencer petitement : j'ai déja tenté dêtre monotâche.. gree.. dur ! et j'ai commencé un exercice suggéré par Thomas d 'Asembourg : tenter d'écouter quelqu'un qui me parle de quelque chose qui le préoccupe en me contentant d'être là, dans une présence empathique sans FAIRE quelque chose, sans renchérir, contester, résoudre ou performer.. C'est assez inconfortable : écouter sans me croire obligée de réagir, de faire bonne figure ou bonne impression.. il parait que la personne qui parle est heureuse d'être seulement écoutée sans jugement ni conseil, verra plus clair dans ses difficultés.. et que je serais CONTENTE d'être là...
Ensuite , je gérerai " mes assiettes "..
Bien à vous. MARIELEA
Vous aviez reconnu" les deux fillettes" de Renoir
Un livre riche où je trouve beaucoup de pistes pour garder le bonheur, car il n'est pas toujours où on le croit, ni ce que l'on croit.. il est souvent dans le pré
Il y développe la notion de "double vaccin avec piqûre de rappel " anti-bonheur... Selon lui, ce sont des croyances que nous avons intégrés et qui nous empêchent d'être vraiment parfaitement heureux.. croyances que nous avons prises à nos parents, nos grands parents, enseignants lorsque nous étions très jeunes .
Mon double vaccin, est " sois la meilleure, sois la première, sois très active, toujours et encore " et " la vie n'est pas si simple" et la piqûre de rappel : " ne te plains pas , il y a des vrais malheureux "
Si je revivais ma vie, je ferais exactement les même choix.. mais je vivrais plus intensement le moment présent..
Je suis super Marielea .. du moins ,j'étais ! j'ai souvent eu l'impression que je vivais tout en doublage, c-à- d qu' étant toujours dans le FAIRE, dans l'agir, je vivais le moment présent ET le suivant par anticipation, en projection. Voulant que tout soit parfait, je ne profite pas de l'instant présent, active comme une abeille à FAIRE ! par exemple, notre mariage ! tout fut superbe, grandiose.. facile le cadre s'y prêtait bien: cathédrale orthodoxe de Nice, et .. enfin, bref, le grand mariage.. cependant, j'ai vécu ces moments comme dans le cauchemar - toutes proportions gardées- que quelque chose ne soit pas réussi... veillant à presque tout ! JE S'OCCUPE DE TOUT... quelle erreur... un peu de regret de ne pas avoir vécu vraiment ce merveilleux moment avec plus de présence à moi, aux autres ...
Vous vous dites que vous n'êtes pas ainsi ?? tant mieux , si vous savez être là, à l'instant ! cependant, faites un petit zoom arrière, voulez - vous ? lorsque vous recevez à diner, que vous vous agitez des fourneaux à la table, à veiller à tout, à ce que rien ne manque, que tout le monde soit bien, que vous déclinez gentiment l'aide de votre amie Manon, de votre mari... ah ! quelle soirée ! tout était exquis.. vous êtes vannée et heureuse.. tout est rangé, la porcelaine, le cristal, l'argenterie... tout le monde est ravi .. votre mari fière d'avoir une épouse si parfaite maitresse de maison.. mais, avez - vous eu le temps de discuter avec Pierre? pris le temps de rire avec Paul qui a tant d'humour ? demandé des nouvelles à Antoine sur son nouveau job ? non.. vous n'avez profité de rien , ni de personne.. même pas de votre merveilleux savarin ... mais , la satisfaction d'avoir réussi une belle soirée ! ce qui est déja bien pour vos êtres chers ! Vous voyez, vous aussi , vous avez reçu ce vaccin..
Je me donne parfois l'impression d'être comme ces jongleurs d'assiettes tournantes.. avec toujours plusieurs tâches à gérer et surtout à réussir.. JE S'OCCUPE DE TOUT ! tout est justifiable .. tout est important: je ne peux pas ne pas faire cela ? ni ceci ? et encore ceci ? ô c'est faisable! et encore une autre assiette mise en route... en plus des assiettes "normales" de gestion de la maisonnée.. du travail.. du chien.. mes amies .. mes vieux et jeunes voisins.. du sport.. des invitations .. la dernière expo... réunions... JE S'OCCUPE DE TOUT
L'habitude de la course, de cette action presque permanente gênent la présence à l'autre, à soi, à la vie.
Je me donne le droit - oh ! que je n'aime pas cela , les droits, je dis toujours que j'ai des devoirs avant d'avoir des droits.. - donc, je me donne le droit de conjurer le sort du double vaccin ! Je vais commencer petitement : j'ai déja tenté dêtre monotâche.. gree.. dur ! et j'ai commencé un exercice suggéré par Thomas d 'Asembourg : tenter d'écouter quelqu'un qui me parle de quelque chose qui le préoccupe en me contentant d'être là, dans une présence empathique sans FAIRE quelque chose, sans renchérir, contester, résoudre ou performer.. C'est assez inconfortable : écouter sans me croire obligée de réagir, de faire bonne figure ou bonne impression.. il parait que la personne qui parle est heureuse d'être seulement écoutée sans jugement ni conseil, verra plus clair dans ses difficultés.. et que je serais CONTENTE d'être là...
Ensuite , je gérerai " mes assiettes "..
Bien à vous. MARIELEA
Vous aviez reconnu" les deux fillettes" de Renoir