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Les émotions ont besoin d'être libérées sinon notre inconscient nous les re-présente la
nuit..ou notre corps..Dans nos sociétés, il est inconvenant de laisser transparaitre nos affects. On admire la veuve qui, stoïque, ne pleure pas..le jeune acteur qui n'a pas peur..le malade qui à l'annonce du diagnostic, ne bronche pas... même la joie dérange: on vous dit " calme-toi" quand vous explosez de joie.. alors on masque, on fait comme si.. en réprimant tout..chez ces gens- là, Monsieur, cela ne se fait pas..
En claquemurant nos émotions ou en les déguisant, nous réduisons au silence notre être intérieur. Nous vivons alors une vie dictée par les circonstances et les convenances.
Certain(e) me disent à la lecture de mon blog ou en ayant connaissance de ma démarche
de développement personnel, que cela ne les concerne
pas.. qu'eux n'ont pas de problèmes ! ciel ! comme si, se poser des questions était signe de problèmes ! Comme si , donner un vrai sens à sa vie était honteux... je me demande si ce "je n'ai
pas de problème" que j'entends ou lis ici et là, n'est pas l'équivalent de " je ne veux pas me poser les questions ", "je ne sens rien"Sont - ils heureux, ces gens qui disent ne pas avoir de problèmes ? je ne crois pas, mais eux, ne le savent pas, ils se sont résignés à être ainsi, "comme ça", ils ne connaissent pas le visage du "vrai bonheur", leur vie d'illusions masque leur solitude intérieure .
Tout au
long de notre vie enfantine, il nous a été demandé de nous conformer aux exigences des adultes: quand l'enfant manifeste son mécontentement, on le fait taire ! même lorsqu'il a mal, l'adulte, celui
qui sait, lui dit : "mais, non, tu n'as pas mal.." cela me fait rager.. l'enfant apprend donc très tôt que les autres savent mieux que lui et qu'il se trompe.. adieu confiance en soi..et
vive le refoulement, la mise du masque..